Valse avec Melchior
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 BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)

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Brönte H. Stanislav
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Brönte H. Stanislav

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MessageSujet: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyJeu 19 Aoû - 23:42

BRÖNTE HANNE Stanislav

Body my house, my horse, my hound, what will I do when you are fallen ? Where will I sleep, how will I ride, what will I hunt ?
BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) 2cg0ao7


« nescio vos »

Nom : Stanislav. Il ne réveille rien en vous ? Il ne fait pas écho à vos oreilles ? Dans ce cas, vous n'avez certainement jamais posé les pieds sur les terres d'Europe du Nord. Aucune ascendance véritablement prestigieuse, mais un homme qui s'est élevé seul, et dont la réputation n'est plus à faire en Norvège. Issu d'une très ancienne noblesse russe, Pietrov Stanislav a traversé l'Europe, s'est intéressé à toutes les cultures et s'est finalement épris d'une jeune Norvégienne qui a hérité de son nom.
Prénom(s) : Brönte ─ prononcé breu-n-ti ─ est une composition de son père. Fin adorateur des écrits des soeurs anglaises du XIXème siècle, il s'est sciemment inspiré de leur nom de famille, déformant quelque peu les sonorités initiales. Hanne est le choix de sa mère qui a pioché le prénom dans ceux de ses ascendants. Brönte n'apprécie pas réellement ce second choix, songeant qu'il est bien trop répandu dans son pays natal ; elle se réjouit plutôt de la trouvaille de son père.
Date et lieu de naissance : Née le vingt-six juin 2992 dans le superbe Royaume de Norvège. La jeune femme est russe de la part de son père, mais elle n'y a malheureusement jamais mis les pieds. Elle ne connaît que la Norvège et l'Angleterre.
Âge : Dix-sept ans. En matûrité, Brönte semble certainement plus âgée. Physiquement, elle a toujours paru plus développée ; son goût accentué de l'esthétisme l'ayant toujours poussée à bien s'apprêter.
Année d'étude : Septième année.
Nationalité : Norvégienne, bien qu'origines russes. Brönte n'en a certainement pas le type ; elle est brune, elle est sombre, farouche, mais elle est bel et bien née à Oslo.
Titre : Non-titrée. Son père lui a fréquemment raconté que certains de leurs ancêtres étaient de la noblesse russe, mais ils en ont perdu la trace.
Ascendance : Sa mère, très vaniteuse, a toujours prétendu que toute la famille était de sang pur, et qu'aucun ancêtre ne faisait exception. Brönte a quelques hésitation sur ce point, connaissant si bien sa mère qu'elle doute que cette dernière puisse décemment avouer qu'une goutte de sang mêlé se promène dans leurs veines. Ceci étant, elle n'accorde aucune espèce d'importance à ce genre de futilité ; si son sang est purement teinté d'accent de sorciers, tant mieux. Si ce n'est pas le cas, elle se sait sorcière et douée dans son domaine et cela lui suffit.
Lieu de résidence actuel : Poudlard jusqu'à ce qu'elle termine ses études. Lors des vacances, elle peut choisir entre résider quelques semaines dans le manoir de Norvège avec sa mère ─ choix qu'elle évite ─ ou les passer dans la maison secondaire en Angleterre.

Particularité : Ayant été étudiante à Durmstrang durant ses premières années d'études, Brönte a abordé la magie noire. Tout d'abord très excitée à cette perspective, elle en est aujourd'hui lassée, ce qui révolte quelque peu ses compagnons du Nord. Plus jeune, son père ayant remarqué une certaine sensibilité, l'aida à travailler la legilimencie. D'abord réjouie à cette idée, Brönte a ensuite vécu un épisode qui l'a affolée et elle a tenté de le rejeter. Depuis qu'elle est à Poudlard, elle essaie, en revanche, de le faire évoluer à nouveau, de le travailler comme elle le faisait avec l'aide de son père.


« cogito, ergo sum »

Pour elle, Melchior c'est ... : le roi qui asservit un pays qui n'est pas le sien. Un homme qui n'a d'autres préoccupations que celles de se faire lêcher les bottes par sa Cour. Un extravagant qui aime être remarqué, sans doute aucun. Brönte ne s'intéresse que très peu à ce roi qui n'est guère le sien ; elle lui est respectueuse, elle ne fait aucun commentaire et elle est prête à lui dédier une petite révérence s'il la regarde un peu trop longuement. Rien de plus. Elle n'est pas du genre à s'extasier devant le pouvoir, ni à faire des courbettes pour qu'on la remarque.
Pour briller sous les projecteurs, qu'est-elle prête à faire ? Rien. Brönte est une jeune femme discrète, assez sûre d'elle-même et pourvue d'une matûrité qui lui offre bien plus de possibilités que celle d'être remarquée. Elle est une fille de l'ombre, a de l'ambition mais n'est prête qu'à compter sur elle et ses propres capacités pour parvenir là où elle a l'intention d'aller. Ainsi, pas question pour elle de s'abaisser au niveau des plus viles et de leurs plans machiavéliques ; Brönte sait parfaitement de quoi elle est capable, et connaît ses faiblesses. Une parfaite maîtrise d'elle-même qui ne la pousse pas à vouloir être rassurée par des projecteurs braquée sur elle.
Selon elle, quel est l'héritier le plus digne de la couronne ? Elle n'en a aucune idée, n'en a que faire. Si elle a été choisie pour intégrer Poudlard, elle le doit à son talent pour les études, son intérêt pour les arts, et à son ambition personnelle. Elle a accepté parce qu'elle y voyait un moyen d'y fuir la Norvège et la présence de sa mère, parce qu'elle percevait finalement ce pays ─ l'Angleterre ─ dont son père lui avait tant parlé. Aussi n'est-elle pas ici pour mener ses petites enquêtes quant au potentiel héritier du roi. Pourtant, si elle avait véritablement un choix à faire, celui-ci se porterait sur Gabriel. Un ambre et noir ne peut décemment avoir dessein malveillant, n'est-ce pas ?
Que pense-t-elle de l'arrivée de la cour à Poudlard ? Si elle était tout à fait honnête, Brönte répondrait que cela l'amuse. Un roi déplaçant son cortège dans un endroit comme une école, surtout Poudlard ? Admettez que cela est risible. D'ailleurs, toujours très observatrice, la jeune femme aime leur jeter quelques coups d'oeil en biais, elle aime leurs manières extravagantes. Du moins aime-t-elle s'en moquer gentiment. Tout cela lui rappelle sa mère qui, selon elle, se fondrait parfaitement dans la masse.
Une hypothèse sur ce qui se prépare ? Elle n'en a absolument aucune idée. Sait-elle seulement que quelque chose se prépare ? Elle n'y songe que trop peu pour que cette pensée l'ait effleurée.


« ad honores »

Composition de la baguette : Une goutte de sang de licorne emprisonnée dans vingt-cinq centimètres et demi d'une bois souple et parfait pour la maîtrise des sorts. La baguette de Brönte appartenait à sa grand-mère paternelle, elle est taillée dans le bois d'ajonc qui incarne les différents chemins menant à un même but. Comme la jeune femme, la baguette plie sous l'adversité mais ne se brise jamais.
Patronus : Un félin qui rappelle la démarche rythmée de la musicienne, la virtuose. Une lionne fière, nonchalante, que la jeune femme fait apparaître dans une trainée d'étincelles même lorsqu'elle n'en a pas besoin. Sa compagnie l'apaise.
Épouvantard : Son reflet dans une eau claire. Depuis son plus jeune âge, et sans qu'elle n'en saisisse les raisons, elle est particulièrement effrayée par l'eau. Ainsi, bien qu'elle se rende fréquemment au bord du lac, elle ne s'en approche jamais, préférant instaurer une distance de sécurité.
Miroir du Risèd : Elle s'y verrait, très certainement. Pas toute seule, ceci étant ; plutôt accompagné de celui qui lui manque le plus au monde. Si Brönte portait un regard attentif à l'homme qui la couve de ce regard protecteur, elle pourrait reconnaître les traits de Pietrov Stanislav, son père. Il est celui qui a marqué sa vie, et son désir le plus cher serait de pouvoir lui dire à quel point elle l'aimait.
Animal de compagnie : Brönte n'en a aucun, elle ne veut aucune attache. Pas même animale.
Balai de Quidditch : Un nimbus 2001 qui a appartenu à son père. Sa mère a tenté de lui offrir un Eclair de Feu lors de son entrée à Poudlard, afin qu'elle ne fasse pas pâle figure face à ses petits camarades, mais la jeune fille a tout simplement refusé. Elle aime le Quidditch, elle adore la sensation du vent dans ses cheveux, de l'air qui s'engouffre dans les pans de ses vêtements, mais elle ne le pratique pas pour en mettre plein la vue. Cela la détend et l'apaise.
Lieu préféré dans Poudlard : Certainement la Salle sur Demande. Elle ne l'a pas véritablement découverte par hasard, avait entendu parler de cet étage qui était soumis à une interdiction. La curiosité l'a poussée un soir, il y a une année, à s'y rendre. La salle était d'une beauté somptueuse ; les murs étaient d'un noir doux comme la soie, incrustés de petits diamants pareils à des étoiles qui éclairaient le long piano à queue. Brönte y est restée longtemps, laissant la mélodie guider ses doigts sur les touches noires et blanches. Désormais, la salle est devenue un refuge ─ du moins, lorsque la porte veut bien apparaître. La bibliothèque, l'odeur des vieux livres, est un lieu qu'elle apprécie également.



« alter ego »

Pseudo et prénom : Je m'appelle Rachel. Mon pseudo est forblueskies, pas très connu.
Âge : 19 ans.
Sexe : Féminin. Le sexe fort. ;D

Avatar choisi : Sophia Bush.

Comment as-tu découvert le forum et qu'en penses-tu ? Je l'ai découvert sur PRD. Ce que j'en pense ? Je l'observe depuis un bon moment, autant dire que c'est un énorme coup de coeur. Je trouve le design très beau, le contexte merveilleusement bien écrit. On voit que c'est le fruit de beaucoup de travail. J'aime. :3
C'est ton dernier mot ? Oui, maman.


crédit bannière : Shattered


Dernière édition par Brönte H. Stanislav le Sam 21 Aoû - 19:29, édité 30 fois
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Brönte H. Stanislav

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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyJeu 19 Aoû - 23:42

« veni vidi vici »

    Douce enfance...
    Oui, comme elle est douce.
« Mon père s’appelait Pietrov Stanislav. Il est né en Russie, mais a beaucoup parcouru l’Europe. Je crois qu’il avait pour habitude de me dire qu’il avait tout vu. En tout cas, il en a vu une bonne partie, j’en suis persuadée. Il a beaucoup aimé l’Angleterre ; il ne m’a jamais révélé combien de temps il y était resté, ce qu’il y avait fait, mais je sais que j’ai hérité de son penchant britannique. Il a connu ma mère lors d’un voyage en Norvège. Selon lui, elle était la plus belle femme qu’il n’ait jamais connue, et ce fut l’un de ces coups de foudre que l’on lit dans les vieux ouvrages. Elle avait de très bonnes manières, l’apparence et les jeux du paraître lui plaisaient beaucoup. Je crois que si mon père l’a attirée, c’est parce qu’il était tout cela : un jeune homme plutôt plaisant à regarder, ténébreux malgré ses origines slaves, ambitieux et cultivé. Il était la parfaite incarnation de tout ce qu’elle avait toujours rêvé d’épouser. Voyez comme je ne dis pas « de celui qui » ; j’ai la fine intuition que ma mère n’a jamais été une grande partisane des mariages d’amour, mais plutôt de convenance. Et celui-ci lui convenait parfaitement. Elle n’était pas titrée – mon père non plus, certes, mais de vieux ascendants l’avaient été et il avait de l’argent – elle n’avait jamais voyagé et elle aspirait à plus. Pietrov Stanislav était le plus, et il nourrissait pour elle un amour fou et intense. Je suis née de cette union particulière. Moi, Brönte Hanne Stanislav ai grandie dans la belle demeure de Norvège, entourée d’une famille qui ne m’a jamais semblée anormale. Désormais, j’admets qu’il y avait quelques fausses notes. Ma mère, par exemple, ne me tenait jamais compagnie ; c’était mon père qui me parlait des pays étrangers qu’il avait visité, qui m’apprenait à lire en anglais, à parler avec le parfait accent, qui m'aidait à travailler la légilimencie. Je ne sais pas pourquoi il insistait sur ce point, comme s'il était persuadé que moi, sa petite fille, parviendrait à développer cette capacité. Nous passions des après-midis à m'entrainer, il me racontait l'exploit avec une telle précision que je me demande à présent s'il n'avait pas lui-même développé cette capacité. Pourtant, avec lui, c'était la musique que je préférais. C'était lui qui me donnait le goût de la musique, lui qui m’apprenait à lire une partition et à laisser mes doigts vagabonder sur les touches du monstrueux instrument familial. »

Un petit corps frêle, une tignasse brune aux reflets cuivrés, deux yeux verts teintés d’une curiosité toute particulière. La chambre de la petite Brönte était plongée dans l’ombre, elle-même était recouverte d’un drap de satin, allongée sur le ventre, plongée dans une lecture d’un ou deux poèmes. Elle avait précisément huit ans, était déjà de celle dont les histoires des belles sorcières à la recherche de leur bien-aimé n’intéressaient plus – la petite Stanislav est de ces personnalités qui se lassent trop rapidement. Sa respiration se répercutait dans le silence étouffée de la chambre d’enfant ; il lui semblait percevoir une mélodie, quelque chose de lent, de reposant. Tirée de sa lecture par cette découverte, elle referma l’ouvrage et s’appliqua à rythmer le souffle qui s’échappait d’entre ses lèvres à présent, jusqu’à ce que la porte en bois s’ouvrît imperceptiblement, puis en grand, laissant la silhouette de son père pénétrer dans la pièce.

« Peut-on savoir ce que tu fais ? » La voix était douce, mesurée. Un murmure chaud et rassurant.
« De la musique ? »

Le rire de velours de Pietrov Stanislav s’éleva doucement dans l’air ; il semblait à Brönte que, dès que son père riait, le son restait suspendu quelques secondes, comme s’il lui donnait l’occasion de savourer pleinement sa beauté. Il s’avança dans la pièce, tira le drap qui recouvrait le corps de l’enfant et s’accroupit près du lit.

« Je me disais que tu ne pouvais décemment pas dormir à une heure si avancée dans la matinée. » Il attrapa le livre qu’elle lisait, en étudia la couverture. « Choix délicieux. »

Tout à fait logique puisqu’il en était le propriétaire. La petite fille sourit, se redressa en attrapant la main que son père lui tendait. Elle savait parfaitement où ils se rendaient, avaient leurs habitudes bien à eux, qu’elle n’échangerait contre rien ; pas même un instant en compagnie de sa mère qui lui avait tant fait défaut par le passé. Kamilla Stanislav n’était pas une femme de famille, plutôt du monde, et les moments qu’elle passait avec sa fille était à marquer d’une pierre blanche. Ainsi, tous les souvenirs que cette dernière se constituait était avec l’aide de son père.

« Mère est sortie ? » senquit-elle d’une voix à peine teintée par la déception.

Il se contenta d’acquiescer tandis qu’ils quittaient la pièce et rejoignaient la salle de séjour. C’était une condition pour utiliser le piano familiale ; madame devait être de sortie. Elle ne supportait que trop rarement les douces mélodies qui emplissaient la demeure. Excitée à la perspective de l’instant qui allait arriver, la petite lâcha la main de son père et se lança sur le tabouret sombre.

« Commence avec quelques gammes. » conseilla-t-il finalement, amusé.

    Le coup du sort...
    Tel un coup de poignard.
« J’étais une petite fille calme, libre, à l’esprit vif et affuté. Le fait que j’aie développé, par la suite, une certaine aisance dans les études n’est donc pas surprenant. J’ai toujours aimé lire mais, dans les rangs de Durmstrang, cette passion s’est précisée. Comme la musique, la littérature rythmaient ma vie, l’ordonnaient et lui donnaient un sens bien précis. Tout s’effondra à l’annonce tragique ; celle de la mort de mon père, celui que j’adorais et adulais. Celui, précisément, que je rêvais de devenir plus tard. La lumière quitta alors brusquement ma vie, et ce fut l’ombre menaçante qui la remplaça. En conséquence, je perdis de ma jovialité, de ma spontanéité et je gagnai en arrogance, en cynisme, en parfaite solitude. Avant la mort de mon père, j’avais rejoint les meilleurs étudiants de l’école norvégienne, je m’étais attiré les faveurs du directeur à coups de sort parfaitement réussi, d’intérêt copieusement démontré. Après la mort de mon père, je me suis étrangement montrée plus avide encore ; ce n’était pas l’envie d’être la meilleure, c’était le besoin de prouver que je l’étais – purement brillante. Pour cela, je ne comptais que sur moi, il n’était pas question d’écraser pour régner. Je voulais simplement avoir un domaine à moi, et je pensais l’avoir trouvé avec les études. Ma mère ne m’était d’aucune aide dans mon deuil, elle semblait même ravie de s’être débarrassée d’un compagnon si différent d’elle-même, ce qui provoquait toujours plus de rancœur au fond de mon être. Pendant les mois qui ont suivi la mort de mon père, j'ai abandonné tout effort en légilimencie. Après tout, c'était qui insistait pour que je développe une telle capacitée ; je n'avais rien demander de tel. Pourtant, ce fut lors d'une confrontation avec ma mère que je m'aperçus que mes efforts passés n'étaient pas restés vains... »

« Brönte, voulez-vous bien cesser ? C’est une torture. »

La voix se voulait cassante, autoritaire. Irritée, l’interpelée laissa ses doigts atteindre quelques notes plus aiguës puis, un en geste claquant, abattit lourdement sa main sur les touches, provoquant une cacophonie semblant sortie tout droit de l’Enfer.

« Ça, c’est de la torture. » murmura l’insolente avec un air satisfait.
« Ne me dîtes pas que l’on vous trouve un quelconque talent. »

Piquée au vif, la jeune femme leva les yeux aux ciels. Comment cette femme pouvait-elle être sa mère ? Depuis la mort de Pietrov Stanislav, la vie de famille était si déchue que Brönte venait à s’interroger quant à ses liens biologiques avec celle qui prétendait l’avoir mise au monde. Physiquement, elle n’avait rien qui puisse avoir été légué par Kamilla ; cette dernière était d’une beauté froide, hautaine, arborait une expression toujours pincée, contrite, possédait des yeux bleus aussi clairs que l’eau glacée du Nord, et ses cheveux blonds retombaient, légers et fins, en rideau sur ses épaules. Tout au contraire, Brönte était brune, ténébreuse, beaucoup plus sombre, comme si elle cachait un mystère, un véritable secret, dans le vert profond de ses iris.

« Pour être tout à fait franche, je ne joue jamais devant audience... commença l’adolescente en se redressant et en s’installant sur un fauteuil, en vis-à-vis de son interlocutrice. Vous exceptée, mère. »

Le vouvoiement était de rigueur depuis que Brönte était assez âgée pour se rendre à Durmstrang – désormais, elle avait quatorze ans. L’intéressée lui jeta un regard ironique, parfaitement inconsciente de la chance qui lui était accordée, comme si écouter une note de plus l’aurait mise au supplice.

« Votre père avait de ces idées... » reprit Kamilla, le regard hautement désapprobateur.
« Mon père avait connaissance de ce qui est beau. » défendit la jeune Stanislav en se redressant.

S’il était un domaine qu’elle adorait depuis la mort de ce dernier, il s’agissait bien de celui-ci ; tenir tête à sa mère lui donnait l’illusion qu’elle protégeait la mémoire de son père. Elle avait finalement compris que sa famille n’était pas des plus unies et que ses parents n’avaient absolument rien en commun, sinon elle. Elle qui, en cet instant précis, rivait un regard perdu dans le bleu des yeux de Kamilla.

« Comment pouvez-vous prétendre qu’il n’était... »
« Je ne prétends rien, je dis ce qu’il en est, interrompit la mère. Il n'accordait du temps qu’à des futilités. »

Cette confession arracha un soupir exaspéré à la fille dont l’amertume redoubla d’intensité. Etait-ce elle, sa propre fille, la futilité ? Remarquant qu’elle était sur le point d’imploser, Kamilla chercha à faire diversion.

« Ne soyez pas ridicule, rasseyez-vous. » A nouveau, la voix cassante, autoritaire.
« Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Vous n’étiez jamais là. »
« Vous m’excluiez ! »

La beauté blonde – nullement fanée avec l’âge – s’était également redressée. La plainte s’était échappée comme une accusation, avait bourdonné aux oreilles de Brönte qui ferma les yeux, se concentrant pour tenter d’échapper à la scène qui se déroulait. Et ce fut là. Cet instant précis… Tout se passa en trois temps. Tout d’abord, Kamilla hurla quelque chose que la jeune adolescente ne perçut pas, trop absorbée par les émotions qui l’assaillaient. Puis, une bouffée de colère, acide et pénétrante, envahit tous ses membres, s’attarda même sur sa langue. Finalement, un autre sentiment qu’elle ne parvint pas immédiatement à nommer, comme s’il ne s’agissait pas du sien, comme s’il... Du dégoût ? Oui, un profond dégoût pour Pietrov Stanislav, une impression si intense, si terrible qu’elle la déstabilisa. Comme elle en avait eu l’intuition, ce sentiment n’était pas le sien, mais bien celui de sa mère, qu’elle parvenait à dérober. Elle connaissait ce phénomène, ne l'avait jamais réussi aussi précisément. C'était comme si toutes les émotions de sa mère devenaient siennes... C'était déstabilisant. Tandis que Kamilla continuait de s’adresser à elle en aboyant, Brönte ferma plus fermement les paupières, s'appliqua à se remémorer les conseils de son père, força la barrière de l’esprit de sa mère, et regretta immédiatement son geste...

« Vous le haïssiez ! »

Un cri de détresse, plus qu’une véritable accusation. C’était une évidence. Elle ne savait pas comment - elle avait abandonné tout effort depuis la mort de son père - mais elle était parvenue à se frayer un chemin jusqu’aux ténèbres des pensées de sa mère, avait tout vu, tout compris, tout ressenti, jusqu’à la profonde haine que cette dernière avait nourri pour son époux durant les dernières années de sa vie. Alors que les derniers espoirs de Brönte l’assaillaient, elle fouilla dans le regard de sa génitrice à la recherche d’une lueur d'amour qui prouverait qu'elle était en tort. Mais rien. Il n’y avait plus rien, seule la confirmation de ses propos, des sentiments qu’elle avait lu.

« Alors je vous haïrai plus intensément encore... »

Un sourire affreusement insolent. Une promesse.

    Poudlard...
    Finalement l'échappatoire.
« J’avais évidemment entendu parler des Legilimens, j’avais lu plusieurs ouvrages sur leur art, mon père avait même pris soin de tout m’expliquer en détail, comme s’il avait su avant moi que je serai douée. Depuis ce fameux jour de confrontation avec ma mère, j'ai connaissance de cet art qui sommeille en moi. Pourtant, je n’ai eu de cesse que de la repousser brutalement. Ce don, cette capacité, je n’y croyais tout simplement pas, me prétendais tout simplement plus sensible que la norme, mais j’ai bien été forcée d’admettre que j’étais capable de forcer les esprits des gens autour de moi, que j’étais capable de les pénétrer et de m’abreuver de leurs pensées, souvenirs ou même émotions – d’ailleurs, il m’est plus aisé de capter des sentiments, un état d’esprit, qu’une pensée. N'était-ce pas logique ? Je m'étais entrainée toute mon enfance durant. Ceci n'en était que le résultat. Après cette découverte, j’ai encore passé une année à Durmstrang ; une année durant laquelle je me suis véritablement isolée. Je n’avais déjà pas un nombre élevé d’amis, mais il diminua encore, frôla, pour ainsi dire, le nul. Je ne voulais pas que l’on découvre cette chose étrange que je cachais en moi, je ne voulais pas violer des intimités ; cela ne m’apportait que du mal et de la douleur. Poudlard changea la donne. Je reçus mon invitation peu avant la fin de ma quatrième année. Etudiante assidue et soigneuse, je ne fus guère étonnée que l’on me donne cette opportunité ; j’aime les études, je m’y complais. Qu’y a-t-il de plus rassurant, de plus stable que les livres et les cours ? J’aime la stabilité, et mon goût pour l’art dût finir de convaincre Melchior que j’étais une candidate intéressante. J’ai accepté la proposition – alors que ma mère me disait que Durmstrang était une bien meilleure école, en cela que nous côtoyions également la magie noire – parce qu’elle m’éloignerait de Kamilla, cette femme que je détestais profondément à présent. J’arrivai à Poudlard en cinquième année, et j’admets que je m’y suis plu immédiatement. La langue n’était aucunement une barrière, je parlais Anglais comme je parlais Norvégien grâce à la prévoyance de mon père. Désormais, je suis en septième année, j’ai appris à accepter mon don de légilimancie et je regrette de l’avoir si violemment rejeté. J’ai pris du retard, je ne le maîtrise pas et mon objectif premier est de le faire évoluer. Ma réputation ? Je suis connue comme une fille hautaine et froide, alors que je ne fais qu’instaurer une certaine distance entre les étudiants et moi. J’étudie, lis ou joue du piano, la plupart du temps seule. Je ne pense pas que l’on me remarque ou que l’on se retourne sur moi, ou alors si on le fait, il ne s’agit que de cette aura de mystère qui plane autour de moi. Comment l’expliquer ? Peut-être s’agit-il tout simplement de la manifestation de ma différence. »


Dernière édition par Brönte H. Stanislav le Sam 21 Aoû - 19:46, édité 18 fois
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Jacob R. Casablanca

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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyJeu 19 Aoû - 23:49


Bienvenuuuuuuuuuuuue \o/
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyJeu 19 Aoû - 23:50


    Bienvenue et bon courage pour ta fiche BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) 297495
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyJeu 19 Aoû - 23:52

Welcooooooooooooooooooooooooooomeuh !! Au plaisir de Rp trés vite avec toi miss. Je te souhaite bien du courage pour ta fiche etc ... Trêve de banalités, n'hésite pas si tu as des questions. Trés bon choix de vava au passage <3
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Constant E. Delaume

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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyJeu 19 Aoû - 23:52

Bienvenue ! BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) 302421
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyJeu 19 Aoû - 23:58

    Quel accueil ! BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) 635510
    Merci beaucoup vous tous.
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Aelyn K. Demean
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyVen 20 Aoû - 0:09

Buenvenuuuue Very Happy
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Thomas J. Hamilton

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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyVen 20 Aoû - 0:19

Bienvenue très chère Wink et bonne continuation pour ta fiche.
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Lucian M. Varlaam

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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyVen 20 Aoû - 1:41

Bienvenue et bonne continuation pour ta fiche jolie petite norvégienne >L<
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Brönte H. Stanislav

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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyVen 20 Aoû - 3:09

    Merci vous trois. x)
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Emily R. Hamilton
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyVen 20 Aoû - 11:06

Bienvenue !!! J'adore ton style ! ♥
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Némo O. Vasilis

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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyVen 20 Aoû - 11:51

Bienvenue ! Very Happy
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptyVen 20 Aoû - 21:53

    Oh, Emily. BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) 302421 Merci !
    Merci, Némo. (:

    Sabrons le champagne, j'ai terminé.
    J'espère que cela suffira.
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Esteban S. Taylor
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptySam 21 Aoû - 19:19

Bienvenue à toi =D
Une magnifique fiche, sincèrement. Néanmoins, j'aimerai que tu modifies un point de ta fiche, on ne nait pas Legilimens, ce n'est pas un don qui fait partie de quelqu'un mais qui s'apprend en vérité.
Modifie ce point-ci et je te répartis aussitôt que cela sera fait Wink
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptySam 21 Aoû - 19:40

    Merci beaucoup. Le compliment me fait très plaisir. (:

    Arf, c'était précisément ce que je craignais. Comme il est question de don dans le registre, j'ai immédiatement pensé à l'inné. Ceci dit, j'ai modifié certains points : la question sur la particularité et l'histoire. J'ai précisé qu'elle avait appris avec l'aide de son père et qu'elle le travaillait assidûment depuis qu'elle est à Poudlard. J'espère que ça conviendra.
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Esteban S. Taylor
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptySam 21 Aoû - 19:49

Voilà qui est mieux ! Je te valide donc et t'envoie à


Bleu et bronze
...........................................Serdaigle

*« Érudition et assiduité. »
Citation !

P.S: Tu peux désormais créer ta fiche de liens ( très conseillé) et n'hésite pas à aller voir les autres pour te tisser ton réseau, comme un vrai poisson dans l'eau ! De même que tu peux dès maintenant commencer à rpger si tu veux même si tu ne connais personne Wink (ici)
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) EmptySam 21 Aoû - 19:52

    Yep, je créé ma fiche de lien dans quelques minutes.
    Merci pour la validation. BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) 297495
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MessageSujet: Re: BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done)   BRÖNTE STANISLAV ─ it only hurts when i breathe » (done) Empty

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