Un traitre est plus dangereux qu'un fou .: Moïra Donmore :. [Finished]

Moïra Elizabeth DONMORE

La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit.

« nescio vos »

Nom : Donmore
Prénom(s) : Moira Elizabeth
Date et lieu de naissance : 2 Octobre 2990, Isle of Haris.
Âge : 19 ans
Année d'étude : 8 ème
Nationalité : Anglaise
Titre : Duchesse il y a encore peu de temps mais je suis à présent une évincée.
Ascendance : Pure
Lieu de résidence actuel : Nous demeurons dans le château “Amhuinnsuidhe” qui doit son nom au mot gaélique, signifiant «assis au bord de la rivière». Le château se situe sur l’Isle of Harris, une île des Hébrides Extérieures, en Ecosse.
Particularité : Une habileté intellectuelle et magique remarquable. On me dit précoce, surdouée en réalité, le terme génie ne désignant que ceux qui marquent l'humanité je ne me permettrais pas d'user de cette notion.

« veni vidi vici »

C’est en l’an de grâce 2990 que naquit, aux premières heures du jour, l’héritière des Donmore. C’est une fille et tout le duché attendait cette naissance avec un plaisir non feint. Illustre famille ducale depuis pléthore générations, l’arrivée d’un héritier est toujours fêtée comme il se doit. Fille ou garçon le sang pur qui coule dans leurs veines fait des Donmore une famille respectée. Le château est en émoi et la nouvelle se propage rapidement, on dit l’enfant d’une grande beauté dont les yeux seraient identiques à ceux de la défunte Duchesse, mère de l’actuel Duc William. Nul doute sur le fait qu’elle portera le nom de ses ancêtres, ainsi est née Moïra Elizabeth Donmore, héritière de William Wilfried Donmore et Georgia Abigail Donmore.

Dès lors l’enfant fut confiée aux soins experts d’une nurse dont la compétence n’est plus à prouver. Pourtant, alors que la jeune Moïra n’est alors âgée que de deux ans, on la dit sénile, folle ... Certains préfèrent être courtois et dire que l’attachement qu’elle éprouve envers l’enfant pourrait expliquer les inepties qu’elle peut proférer. La future Duchesse serait précoce, tant par son savoir que par son don magique dont elle aurait déjà, à de nombreuses reprises, fait preuve sous le regard éberlué de sa nurse. Les jouets viendraient à elle, elle insisterait pour jouer à des jeux qui ne sont pas de son âge. Pour tout phénomène le Duc apporte une explication qui jamais ne convient à la nurse. Non, le Duc n’a pas peur que sa fille soit une sorcière, bien au contraire, l‘inverse aurait été plus fâcheux mais les bruits de couloirs et les racontars n’ont jamais plu aux Donmore et si sa fille était précoce il aurait été le premier à le voir.

La demoiselle grandit choyée, portée par une perpétuelle attention de la part de sa nurse qui répond à ses moindres désirs aussi farfelus qu’incompréhensible. Si plus jamais elle n’use du terme précoce elle en est intimement convaincue. Contrairement aux autres enfants de son âge Moïra est capable d’une grande concentration qu’elle maintient jusqu'à obtention du résultat souhaité et elle avait appris à lire seule après avoir seulement déchiffré les lettres de l’alphabet. Très tôt également la demoiselle se plie aux us et coutumes, aux préceptes de bienséance, en jeune fille polie elle sait se tenir et discute volontiers avec des personnes plus âgées qu’elle. Son regard océan, ses boucles blondes, son petit sourire malicieux et ses magnifiques toilettes font merveilles à la Cour. Une enfant sage et intelligente que sa mère sait aussi vive et farceuse dès qu’elle en a l’occasion. Ce n’est en fin de compte qu’à l’âge vénérable de 6 ans que le Duc se décida à mettre un nom sur les capacités de sa fille, précoce, surdouée même. Pourquoi maintenant ? Peut-être est-ce son égo qui parla ce jour là lorsqu’il prit la décision de lui faire passer moult test, la petite fille venant de le battre aux échecs, jeu dont il venait à peine de lui enseigner les règles.

S’il faut un nom pour chaque chose, en mettre un sur ses capacités ne changea en rien les habitudes de la petite fille dont l’intelligence, la curiosité et le savoir étonnaient toujours ses interlocuteurs. Lorsque âgée de 8 ans on lui annonce la naissance prochaine d’un petit frère ou d’une petite sœur, elle demande à voir le Duc et la Duchesse pour s’assurer que cela n’était pas une farce et également pour plaider sa cause en faveur de l’adoption d’un cheval plutôt que de celui d’un enfant qui, comparativement parlant –les mots même de la petite fille- est bien plus utile, rentable, discret et agréable à la vue qu’un nouveau né tout juste bon à hurler et attendre qu’on s’occupe de lui. Bien sûr, cela fit rire les parents qui, amusés de la réaction de leur aînée, lui offrirent une jument. Moïra ne dira jamais qu’elle était parfaitement sincère dans ses propos et dans son choix, ayant rapidement comprit que ses parents souhaitaient se voiler la face quand à la véracité de ses propos.

Ce n’est en réalité pas un mais deux nouveaux nés qui verront le jour au mois de mai. Leur arrivée au sein des Donmore fut aux yeux de la jeune fille plutôt bruyante. Elle se vit dérangée par des pleurs lors de ses leçons ou de ses loisirs. Néanmoins les premières paroles qu’elle prononça à leur encontre fut plus « positive », à défaut d’être réellement enthousiaste. En s’approchant des berceaux, elle les avait observés un moment avant de déclarer « au moins ils sont deux, je ne serai pas perpétuellement ennuyée pour jouer à des jeux puériles ». Le ton était donné mais connaissant la demoiselle, personne ne s’inquiétait quant aux futures relations entre frères et sœur. A l’âge de dix ans, la demoiselle ne s’intéressait pas aux poupées ou aux contes de fée, elle ne parlait pas de sa dernière balade à cheval ou de son dernier bijou, non elle aimait à entendre parler politique, philosophie, arts ... Elle appréciait la grande musique, les grimoires les plus anciens et les plus riches d’enseignements sur la magie et connaître ses limites essentiellement physique car il était déjà certains à ses yeux que la pensée elle ne connait aucune limite.

C’est vers le même âge qu’elle fit comprendre à sa mère son aversion pour les réceptions en lui faisant connaître sa définition propre de ces soirées. « des gens que cela excède de recevoir des gens que cela excède de venir et qui n'invitent que par utilité des gens qui ne viennent que par intérêt ». Si sa mère lui concéda la formule, elle lui rappela son rang et son éducation et plus jamais Moïra n’en reparla. Rebelle ? Non juste très intéressée par tout ce qui l’entoure. Elle aime découvrir, elle aime apprendre et restera toujours une adepte du « on ne connaît quelqu’un qui si on apprend à le connaître ». L’habit ne fait pas le moine et elle le sait, tout comme le titre ne fait pas la noblesse. Néanmoins, elle sait jouer de ses charmes, de son intelligence pour ne pas faire tâche sur le tableau de cette noble Cour, elle crée des liens d’amitié avec des nobles de son âge, elle sourit et montre son plus beau coté. Elle sait que le silence et le secret sont des armes indispensables dans toute étude stratégique et, en fin de compte, c’est un terrain de jeu qu’elle apprécie.

A 12 ans et forte d’expériences diverses et variés, grâce à la liberté que lui offre ses parents il est grand temps pour elle d’intégrer Poudlard. Avant même d’avoir reçu la lettre, la demoiselle avait déjà dévoré les ouvrages de ses trois premières années de cours et espérait bien sincèrement que la bibliothèque contiendrait des ouvrages qu’elle n’avait pas pu se procurer. Elle prit donc le train pour la première fois, non sans une pointe de fierté et d’impatience. Bien vite elle prit ses aises dans le château et connaissant déjà nombre de nobles, elle crée des amitiés avec ceux qui, durant son enfance, n’ont pas eu la « chance » d’assister à une réception à la Cour… Ceux qu’on dit sans titre, étrangers, évincés… ceux qui certains regardent de travers s’attendant sans doute à ce qu’ils leur sautent dessus. Car il est bien connu chez les personnes étroites d’esprit que ceux qui ne sont pas nobles sont des barbares. Ce qui attire Moïra c’est l’inconnu, quand elle voit un écheveau bien enchevêtré, elle se dit qu’il serait bien de trouver un fil conducteur et elle se renseigne, apprend, comprend, seule ou pas. Mais si coté cour(s) elle reste une Duchesse appréciée et une excellente élève, coté couloirs la demoiselle cherche, elle décrypte, elle joue, avec le feu ? Possible, mais tant qu’elle ne connaîtra pas la morsure de la brûlure, pourquoi cesser de jouer ?

Durant ses années d’études, elle retrouva des « amies », des connaissances comme Eglantine qu’elle connaissait depuis leurs toutes premières réceptions en commun. Si Moïra s’était toujours montrée très respectueuse envers elle à Poudlard ce ne fut pas toujours le cas de la jeune noble. Parfois la seconde dauphine fouinait dans sa vie et ses affaires, cherchant sans aucun doute la trace d’un affreux complot contre le roi mais bien entendu elle ne trouva rien. Jamais un Donmore ne laissait filtrer la moindre information, et si la famille avait toujours été appréciée à la Cour, on la savait assez ouverte malgré tout. Certains la disaient étrange, excentrique mais la bonne conduite et la parfaite éducation aidant, jamais il n’y eut plus que des rumeurs, des on dits auxquels Moïra ne s’attarde jamais. Elle étudiait, profitait pleinement de l’éducation qu’elle pouvait recevoir au sein de cette prestigieuse école et elle évoluait. Comme tout un chacun, ses idées, sa vision des choses changeaient parfois avec l’âge et la sagesse.

Les études ne furent pas le plus compliqué à gérer pour la future duchesse, loin de là, mais créer de réels liens sincères et durables ne fut pas des plus aisés. Bien sûr, elle est consciente d’être la clé de voûte de ce problème mais, les années passant, elle parvient tout de même à se créer un cercle d’amis sur lequel elle peut compter et pour qui elle agirait en toute circonstance. Les examens se passèrent sans aucune difficulté et à la fin de sa septième année elle était loin de se douter de ce qui se tramait dans son dos. A peine eut-elle le temps de toucher le sol de son duché que toute sa famille était convoquée à la Cour. Le couperet tomba, net, sans éclaboussure. On l’accusait, elle, de ne pas être une Donmore et d’avoir du sang de vélane. Sur quelles suppositions ? Moïra est une jeune fille grande, élancée, les cheveux blonds, les yeux bleu, elle attire irrémédiablement le regard et son sourire est envoûtant ... Il n’en fallait pas plus. Le sourire d’une personne dans l’assistance est insistant, pesant, dans son coin, elle se réjouit du malheur qui tombe sur la famille de la demoiselle, elle est blonde, c’est une peste, mais elle a le pouvoir d’envoûter son oncle : Eglantine Juliet toute cette histoire doit venir d’elle.

Nul doute à présent que cette accusation a été portée par la seconde dauphine qui se délecte enfin de sa vengeance. Elle sait que toute cette histoire est fausse mais le mal est fait et le titre des Donmore est à jamais trainé dans la boue. Rien ni personne ne peut faire changer Melchior d’avis et on demande à la famille de quitter rapidement la Cour sans jamais y remettre les pieds. Dire que ce fut un soulagement serait mentir. Fier de leur nom, de leurs terres et de leur famille, ils sont évincés mais restent la puissante famille Donmore. Un titre n’est pas tout. Néanmoins c’est un coup dur pour toute la famille. En septembre, les trois enfants devraient intégrer ou réintégrer Poudlard mais leur statut a changé et si Moïra connaît les feux des projecteurs en portant un tel nom… ses deux jeunes frères vont tomber dans la cage aux lions sans protection. Depuis septembre, la jeune fille supporte les critiques, les quolibets et toutes les remarques à propos de son sang. Jamais la demoiselle ne ferait l’honneur de baisser les yeux face à Eglantine et un jour la demoiselle risque de se prendre un violent retour de bâton. Quelques bruits de couloirs diraient qu’il serait simple de créer un petit groupe souhaitant la perte de la seconde dauphine ... Quoi qu’il en soit, si un jour le roi devait tomber, Moïra serait de la partie. Elle saurait user à bon escient de ses atouts et de ses capacités intellectuelles. Evincée, fière et toujours droite ainsi s’annonce la huitième année de Moïra Elizabeth Donmore.

« nosce te ipsum »

Son caractère en quelques mots ? Son père vous dirait « Ma fille, mon héritière, mon aînée. Une perfection faite femme », sa mère a une vision plus maternelle de son caractère « Ma fille, mon bonheur, un vrai rayon de soleil.» et en ce qui concerne ses deux jeunes frères ils s’accorderaient facilement à dire : « notre sœur, une insaisissable idéaliste mais une femme dont il vaudrait mieux se méfier. » et pour tout avouer il faut dire qu’ils n’ont pas tort. Après tout qui mieux que ses proches pensent la connaître le mieux ? Ils vivent avec elle, ils l’ont vue grandir, évoluer, réagir aux embûches que la vie peut mettre sur sa route alors bien sûr ces quelques mots ne reflètent pas l’intégralité de son caractère aussi, mieux vaut tenter de se montrer le plus objectif possible en décrivant qui est Moïra Elizabeth Donmore.

Moïra sait se remettre en question, élargir son horizon et, guidée par une soif d'achèvement, elle cultive le sens du sacré et du sacrifice. Curieuse, elle s’intéresse à tout, entrant toujours dans les détails de ce qu’elle étudie afin de saisir les concepts et les mécanismes jusqu’au plus petit rouage. C’est plus qu’une question de minutie ou d’intérêts, certains sujets basculant rapidement du statut « plaisants » à « passionnants », accaparant l’attention de Moïra un temps avant de regagner le rang des thèmes agréables, sans plus.

Néanmoins, ça ne fait pas d’elle une girouette mais davantage une touche à tout qui se préoccupe de questions aussi diverses que variées comme les questions morales, métaphysiques, avec un attrait tout particulier pour les réflexions politiques et philosophiques. Les origines du monde, de la magie, les premiers hommes, l’évolution, le destin, la mort … Autant de thématiques qui ne l’effraient pas, que du contraire … Consciente assez tôt du passage de vie à trépas, la jeune femme y a toujours porté une attention réelle, sans virer dans le morbide. De la curiosité envers cet « après » aussi hypothétique qu’inconnu et dont les « grands » n’osaient parler qu’en métaphores niaiseuses, Moïra en a gardé les questionnements profonds et une grande pondération qui souligne encore davantage la maturité de son caractère.

Perspicace et intuitive, elle dispose d'une certaine facilité à décortiquer les comportements, analysant les stratégies déployées par elle ou autrui afin dans colmater les failles et des les employer à nouveau à l’avenir. C'est une tacticienne dans l'âme qui se plaît à jouer avec les apparences bien que son grand sens de la justice l'empêche d'en user à de mauvaises fins.

La vie lui apprend à repousser sans cesse les limites de son ego. Ainsi, son destin se fonde sur l'altruisme et le dévouement. Il y a en elle beaucoup de générosité et une capacité d'écoute - qui fait souvent de Moïra quelqu'un d'apprécié -, mais également un indéniable détachement vis-à-vis des mondanités ou des futilités sociales. Son évolution spirituelle, politique et familiale lui importe plus que les frivolités de ce monde. Peut-être est-elle au fond hypersensible, mais Moïra n'en reste pas moins une jeune femme parfaitement maître de ses nerfs, usant et jouant des masques comme toute bonne noble, sa grande capacité de concentration aidant.

Elle appartient à la catégorie des êtres fiables, fidèles à ses principes comme à ses amis. Cette loyauté est certes réelle mais la demoiselle reste d'un naturel solitaire, dont la facette contraire est une certaine possessivité envers ses proches. En dehors de son cercle de proches, constitué majoritairement d’élèves plus vieux qu’elle - Moïra ayant un meilleur contact avec ses aînés que ses cadets bien qu’elle se soit « corrigée » avec l’âge suite à la naissance de ses deux cadets - elle préfère le calme et la retraite.

Elle cherche à organiser les éléments de son cadre de vie. Si le désordre extérieur à ce cadre intime ne la touche en rien, tout ce qui concerne sa personnalité et son milieu doit être en ordre. Son amour pour l’harmonie se manifeste également dans son affection pour les arts et la musique. Sa grande réceptivité lui fait percevoir naturellement les enjeux sous-jacents des êtres et des situations. Méthodiquement - avec parfois une méthode qui lui est propre -, elle décante, purifie en procédant par élimination, jusqu'à ce que ne reste que l'essentiel.

Laissant à d'autres les panaches et les vernis, elle relève les défis à sa manière : avec discrétion, intelligence et précision. Elle est de ceux qu’on dit racés, digne et fière elle marche la tête haute, le port altier avec une grâce et une aisance toute naturelle. En famille et en société, elle est un exemple de sagesse, de douceur et de bonnes manières. Rares sont les reproches qu’on peut oser lui faire. Si tout n’est qu’apparence elle manie les masques comme un enfant son hochet, paraissant calme et douce lorsque la tempête fait rage en son cœur. Franche, voir cassante, elle a parfaitement conscience de ses atouts et sait analyser avec bonne intelligence ceux des autres. Rancunière et possédant une grande mémoire, elle peut surprendre et déstabiliser un interlocuteur. Moïra semble être une parfaite petite poupée blonde aux yeux bleus, parfaitement à l’aise dans ce bain de requins. La jeune fille qu’on pense bien sous tout rapport.

« cogito, ergo sum »

Pour lui, Melchior c'est ... : Il est le roi. Personne ne l’a élu, c’est son sang qui a fait de lui ce qu’il est. S’il le mérite ? Non aucunement, il n’a jamais rien fait de bien pour le pays et si en apparences ma famille et moi-même sommes parfaitement dévoués à ce roi excentrique et égoïste, je sais parfaitement ce que pense mes parents. Quant à moi, avant même que ma famille ne soit évincée, je ne l’estimais pas, voilà une chose qui n’a pas changé depuis cet été. Il se complaît dans le confort et la richesse sans se préoccuper des choses réellement importantes. Il n’est pas à sa place et si haut son égo soit-il placé, la chute sera rude. Il est temps de passer la main et de laisser la place à la nouvelle génération.
Pour briller sous les projecteurs, qu'est-il prêt à faire ? Briller sous les projecteurs ? Laissez-moi rire ... Depuis juillet, les Donmore sont des parias. Nous sommes passés du haut de l’échelle sociale au sixième sous-sol. Alors, si avant je n’avais pas l’intention de briller par autre chose que mon intelligence, mes idées, mes pensées, cela n’a pas changé. Je porte avec toujours autant de fierté le nom que je possède mais je ne lèverai pas le petit doigt pour briller sous le regard des personnes que je n’estime pas.
Selon lui, quel est l'héritier le plus digne de la couronne ? Gabriel est le premier sur la liste. Pourquoi pas après tout ? Même s’il me semble bien doux et manipulable pour un tel poste ... Après, s’il est bien secondé, pourquoi pas ? Néanmoins, des réformes importantes sont à prévoir alors, sincèrement, je ne vois pas qui choisir à l’heure actuelle.
Que pense-t-il de l'arrivée de la cour à Poudlard ? Au moins, mes parents ont évité cela. J’ai l’impression d’avoir en permanence le cirque près de moi. Ce soir, les moutons font leur show ! En tant que nouvelle évincée, je sens les regards lourds et accusateurs, le doute, la suspicion et les mauvaises intentions tout autour de moi. La présence de tous ces amuseurs publics n’est qu’une lubie de plus d’un roi dont le pouvoir lui est monté à la tête.
Une hypothèse sur ce qui se prépare ? Le roi est mort… vive le roi, non ?

« ad honores »

Composition de la baguette : 27,2 cm en bois de saule contenant un nerf de cœur de dragon. Souple et rapide elle est très efficace pour les enchantements et la métamorphose.
Patronus : Un vison, aussi chassé pour sa fourrure que Moïra peut l'être pour la soit disant impureté de son sang.
Épouvantard : Eglantine au réveil ? Non, il s’agit tout bêtement d’une doxy, Moïra ayant fait une mauvaise réaction à leur poison lors d’une morsure.
Miroir du Risèd : Sa famille à la cour, retrouvant titre et honneur.
Animal de compagnie : Un boursouflet bleu/Violet, du nom de Paf, un cadeau empoisonné de la part de ses frères mais qui s’avère être une boule de poils bien pratique pour communiquer au sein de Poudlard. L’animal adore être caliné et oublie sa mission s’il voit de la citrouille.
Balai de Quidditch : Un brossdur… du moins c’est ce que dit l’elfe qui fait le ménage avec à moins que ce ne soit juste pour son efficacité qu’il parle de ce balais en ces termes ? Possible Moïra s’en préoccupe autant que de la couleur de son tout premier jupon. Sujette au vertige sur un balais Moïra n’est plus jamais remonté sur un tel engin de torture suite à une chute qui lui laissa une fine cicatrice au niveau du coude.
Lieu préféré dans Poudlard : Les venelles dangereuses, les écrits d'antan, les plumes de coton, la salle commune.... un bon nombre d'endroit en réalité.

« alter ego »

Pseudo et prénom : Miline
Âge : Majeure et Vaccinée
Sexe : Féminin

Avatar choisi : Ashley Benson

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