Valse avec Melchior
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 Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling. [ FEAT : Zei d'amour ]

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Lucian M. Varlaam

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MessageSujet: Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling. [ FEAT : Zei d'amour ]   Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling.  [ FEAT : Zei d'amour ] EmptyVen 23 Juil - 16:43

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Tous les lundis, c'est toujours la même chose. Le lundi portait comme une malédiction sur ses épaules ; Celle d'être toujours pareil et ennuyeux pour le jeune serpentard. C'était enfin le dernier cours de la journée, le cours des potions était passé pour une fois très lentement aux yeux du jeune Varlaam. La classe rangeait ses affaires, Lucian lança un petit regard vers la seconde dauphine qui comme à son habitude ne lançait aucun regard aux gens qui se trouvaient près d'elle puis, le regard du jeune homme se porta sur un autre garçon, un serdaigle. De peur de se faire prendre en flagrant délit, Lucian reporta rapidement son attention sur ses affaires et se mit à les ranger dans son sac à très grande vitesse. Cela enfin fait, il se leva, fit un signe de tête au professeur des potions et partit en direction de la porte, les traits du visage tendu... Lucian était crispé pour la simple raison qu'il ne devait en aucun cas s'attacher aux gens. Le lapin d'Emily Hamilton ; Henry en avait payé les frais.

Lucian suivait, avec certaines distances, le troupeau de serpentards qui partaient vers leur salle commune. Enfin arrivé à destination, Lucian déposa ses affaires avec peu de respect, enleva sa grande robe de sorcier et se vautra littéralement dans un fauteuil de la salle commune des serpentards tel un pacha. Il défit d'un coup rapide de la main sa cravate et ouvrit quelques boutons de sa chemise. Il plongea son regard dans le feu de la cheminée, tout en partant dans ses profondes réflexions. Il se massa son épaule droite, toujours fragile à cause des tortures prodiguées avec les plus grands soins de son père.

La venue de serpentards affluaient dans la salle. Lucian n'aimait pas la foule, il préférait la solitude. Un petit groupe de jeunes filles aux blasons verts et argents, s'approchèrent de Lucian. Le jeune garçon ne prêtait même pas attention aux demoiselles, car il savait d'avance que la conversation serait stérile et ennuyeuse.

SORCIÈRE « ▬ Lucian ? »

Au plus grand désarroi du sepentard, l'une d'elle avait ouvert la bouche. A cause des codes de politesse qu'il avait appris, il était obligé de se montrer plus au moins polis... Plus au moins, bien-sûr.

Il se tourna alors vers une jeune fille qui semblait être en première année. Lucian se mit alors à fixer la jeune fille de façon intimidante, la détaillant sur toutes les coutures. Et Lucian devina sans la moindre difficultés qu'elle voulait déclarer sa flamme. A croire que c'était la saison des amours à Poudlard, les déclarations d'amours affluaient en ce moment. Ayant deviné la raison de sa venue aussi près de lui, Lucian reporta son attention sur les flammes chatoyantes, dansantes, prisonnières de la cheminée...

LUCIAN « ▬ Laisse-moi deviner. Tu m'aimes ? »
SORCIÈRE « ▬ Hum.. Euh.. C'est-à-dire.. »

Dans le mile. Lucian afficha un sourire mauvais, et se leva d'un coup pour faire face à la jeune fille qui avait pris soudainement des couleurs. Il se rapprocha de son visage pour plonger son regard dans celui de la petite fille et lui dit sans même cligner une seule fois des yeux :

LUCIAN « ▬ Laisse-moi te faciliter les choses. Une enfant avec des hormones aussi incontrôlables qu'un jeune dragon dans la fleur de l'âge et aux envies d'amour aussi écœurantes qu'un troll des montagnes ne m'intéresse vraiment pas. Sur ce, je vous laisse mesdemoiselles. »

Lucian se remit bien droit, regardant avec mépris la jeune fille qui avait les larmes aux yeux, et partit droit devant lui pour sortir d'ici. Le serpentard cherchait juste à être tranquille, rien de plus. Cette petite idiote, comme le pensait si bien Lucian, l'avait mis de mauvaise humeur. Il partit en direction du seule endroit où elles n'iraient pas le chercher en quête du prince charmant : Le labyrinthe.

Après quelques minutes de marche, Lucian arriva enfin face à l'entrée du labyrinthe, quand soudain il vit un serpent. La vipère fixa longuement le sorcier, et rampa doucement vers lui. Le fourchelang se mit accroupi pour être plus près de la bête. Il fut une époque où Lucian était effrayé par les serpents, il l'était toujours mais, il n'avait pas le choix d'être " un amis des serpents ". La vipère lui susurra quelques mots et repartit. Lucian se leva d'un coup et dit d'un air amusé :

LUCIAN « ▬ Je sais très bien que vous me suivez, Zeidan. »

Lucian se retourna, faisant dos à l'entrée du labyrinthe, toute en parlant à un buisson face à lui.

LUCIAN « ▬ Et si vous sortiez de votre piètre cachette ? »

Dit-il avec un sourire narquois. Le soleil se couchait doucement, pour laisser place à la lune.



[ HJ : Désolé du retard .. Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling.  [ FEAT : Zei d'amour ] 14595 ]
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Zeidan A. Wickham

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MessageSujet: Re: Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling. [ FEAT : Zei d'amour ]   Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling.  [ FEAT : Zei d'amour ] EmptyLun 2 Aoû - 0:42


Le vent soufflait doucement sur la surface du lac, y dessinant de petits cercles lorsque l’eau commençait à s’agiter sous ses assauts. Son regard se perdait sur ce miroir bleu imparfait, sans vraiment le voir. Ses pensées étaient ailleurs, fuyant la réalité. Il avait besoin de paix, de calme, et pourtant, il avait également terriblement besoin de compagnie. Des émotions contradictoires, n’est ce pas ? Mais il y était habitué. Rien n’était logique dans le chaos de son esprit. Les sentiments se déchiraient et s’opposaient constamment, ne lui laissant aucun répit. Même si en apparence, rien ne semblait avoir changé. Aux yeux des autres, ils étaient le même. Un mensonge que personne ne parvenait à déceler puisqu’il n’était vraiment pas du genre à étaler sa vie privée. Cela ne les regardait en aucune façon. « Zeidan… ? » Une voix légère et douce le sortit de ses pensées. Elle appartenait à une serdaigle dont il reconnut le visage lorsqu’il leva les yeux vers elle. Mais il ne lui répondit pas. Pour lui dire quoi ? Il n’y avait rien a dire. D’ailleurs, elle ne s’en formalisa pas et sans dire un mot, elle s’assit à ses côtés. Zeidan ne parvenait pas vraiment à savoir si il avait envie de lui parler alors il ne lui demanda pas de le laisser tranquille. Après tout, peut-être que sa compagnie lui serait agréable. Même si il en doutait. Il n’avait pas vraiment envie de se montrer courtois, de faire semblant alors qu’intérieurement, il avait tout simplement envie d’exploser. « Êtes vous capable de garder un secret ? » Le jeune homme se tourna brusquement vers elle. Qu’est ce qu’il lui prenait tout à coup ? C’était quoi cette question ? Un piège ? Ou peut-être était-ce une blague même si elle manquait vraiment de goût, il fallait le reconnaître. Zeidan se demandait si elle attendait vraiment une réponse où si elle la connaissait déjà. Après tout, il était connu pour ne pas dévoiler grand chose, alors c’était sûrement pour ça qu’elle venait s’adresser à lui. C’était la seule raison possible. « Il paraît que oui. Connaissez-vous mon secret ? » Elle parut hésiter un instant avant de murmurer. « Non. » Songeuse, elle observait la forêt au loin, comme si elle cherchait ses mots. Cependant, Zeidan ne sembla pas perturbé par le regard triste de la jeune fille. Il ne pouvait rien faire pour elle et à vrai dire, il n’en avait pas vraiment envie. Cette conversation ne lui inspirait vraiment rien de bon. Alors, sans même un regard pour elle, il se leva, prêt à la laisser méditer seule sur ses propres problèmes pendant qu’il fuirait les siens. Mais le départ soudain de son camarade de maison la sortit soudain de sa léthargie et avant qu’il ne puisse s’éloigner, elle le retint, posant sa main sur son bras. « Attendez, Zeidan, je… » Quoi encore ? Pourquoi ne pas le laisser tranquille à présent ? Le serdaigle n’avait aucune envie qu’elle l’écrase sous ses angoisses, il avait déjà assez de soucis comme ça. De plus, chacun avait ses plaies à soigner, il n’avait rien d’un bon samaritain et les jeunes filles en détresses, ce n’était pas du tout son crédo. « Écoutez, sans vouloir vous offenser, je me fiche de ce que vous voulez me dire, ça ne m’intéresse pas. » Surprise, elle le dévisagea et son regard s’assombrit. Apparemment, elle avait nourrit l’espoir qu’il lui vienne en aide et il était clair à présent qu’elle s’était trompée. Pourtant loin de se décourager, elle resserra la pression qu’elle exerçait sur son bras, une lueur vive brillant dans son regard. « Vous êtes le seul à pouvoir m’aider, je sais que votre frère est promis à une autre mais si vous pouvez accéder en ma faveur auprès de lui et auprès de votre famille… » Attendez… Il avait bien entendu là ? Cette fille était complètement folle. Pourquoi ferait-il ça ? Jamais il ne s’abaisserait à demander quoi que ce soit à son frère et à son père. Encore moins pour quelqu’un d’autre et dans un but qui ne le concernait aucunement. Son frère pouvait bien se marier avec une goule, ça ne l’intéresserait pas davantage. « C’est hors de question ! Vous n'avez qu’à en parler avec l’intéressé. Je ne vois pas pourquoi je m’abaisserai à lui demander quoi que ce soit ! » Se détournant, il laissa la jeune fille planté là, sans autres explications.

En seulement quelques minutes, sa journée venait de prendre une tout autre tournure. La mélancolie avait disparu, laissant sa place à une colère sourde. Pourquoi personne ne voulait comprendre qu’il n’avait absolument rien en commun avec Nolhan. Ils étaient frères certes, et alors ? Cela l’obligeait-il à s’adresser à lui, à considérer son existence ? Certainement pas. Moins il le voyait, mieux il se portait. Pourtant, ce n’était pas la première fois que l’on venait lui demander ce genre de faveur, lui qui avait toujours cru que ne pas porter le même nom de famille l’aiderait à se défaire de l’emprise de son aîné, il s’était amèrement trompé. A croire que Nolhan prenait un malin plaisir à raconter à tout le monde qu’ils étaient frères. Et peut-être était-ce le cas. L’idée que l’on vienne harceler Zeidan à son sujet devait sans doute beaucoup l’amuser. Mais cela n’amusait vraiment pas le serdaigle. Bien au contraire. Il ruminait encore toutes ces pensées, errant au hasard dans le parc lorsque son regard croisa la silhouette de Lucian. Le serpentard l’avait toujours beaucoup attiré même si il ne l’aurait sûrement pas avoué vu que ce dernier prenait un malin plaisir à se montrer exécrable avec lui. Cependant, Zeidan était presque sûr que quelque chose se cachait derrière cette cruauté. Le vert et argent se sentirait-il également attiré par lui ? L’hypothèse n’était pas à éliminer. Certains regards étant parfois bien plus éloquents que de simples mots. De ce fait, le serdaigle était bien décidé à savoir de quoi il en retournait, autant pour satisfaire sa curiosité que son désir de vengeance. Après tout, il n’allait pas le laisser se comporter comme un crétin, aussi séduisant soit-il.

Sans réfléchir, Zeidan entreprit de suivre Lucian qui se dirigeait vers le labyrinthe. Qu’allait-il faire là-bas ? Cet endroit n’avait rien de bien fréquentable, mais ce n’était pas étonnant de voir un serpentard se rendre dans ce genre d’endroit. Voyant le jeune homme s’immobiliser devant les haies qui en marquaient l’entrée, le serdaigle se cacha derrière la plus volumineuse d'entre elles afin de ne pas immédiatement trahir sa présence. En effet, il avait prévu d’observer quelque peu le jeune homme avant de passer à l’action. Cependant, un serpent se glissa au pied de ce dernier et sous le regard surpris de Zeidan, Lucian s’accroupit comme pour écouter ce que l’animal avait à lui dire. Se pouvait-il que le jeune sorcier soit un fourchelang ? Le serdaigle pesait encore le pour et le contre quand le jeune homme lui donna la preuve de la véracité de cette hypothèse. « Je sais très bien que vous me suivez, Zeidan. » Comment aurait-il pu le deviner ? Le bleu et bronze était persuadé qu’il ne s’était jamais retourné, bien trop perdu dans ses pensées pour se douter qu’il était suivi. Qui d’autre que le serpent aurait pu lui dire qu’il se trouvait là ? Un air amusé sur le visage, Lucian se tourna vers l’endroit où il se cachait avant de s’adresser à nouveau à lui avec un sourire narquois. « Et si vous sortiez de votre piètre cachette ? » Bien, puisqu’il était au courant, tout ceci ne servait plus à rien alors autant passer à la phase deux. La plus intéressante sans nul doute. D’un pas léger, il contourna la haie avant de répondre au sourire de Lucian par un sourire semblable. Ravi de troubler ainsi la tranquillité du serpentard, il s’approcha de lui d’un pas nonchalant. « Eh bien Lucian, vous comptiez vous aventurer seul dans le labyrinthe ? » Bien évidemment, Zeidan connaissait déjà la réponse mais cette question ne servait qu’à clarifier les choses : le serdaigle ne comptait pas partir et le laisser en paix, bien au contraire. Quelques pas supplémentaires lui permirent de se placer à une distance bien plus familière, empiétant presque sur l’espace d'intimité qu'imposait la bienséance. Au diable les bonnes manières… Le regard lumineux qu’il posait sur Lucian n’avait rien de bien correct mais c’était le but escompté. Faire comprendre au serpentard qu’il ne le laisserait pas fuir et se cacher derrière sa méchanceté. Après tout, il en avait vu d’autre, et il n’était pas du tout impressionné.

Son regard se tourna un instant vers le labyrinthe, comme si il essayait de voir à travers les hautes haies centenaires qui lui faisaient face. Ces dernières l’avaient toujours intriguées. Que cachaient-elles réellement depuis toutes ces années ? Il aurait vraiment désiré connaître leurs secrets, ce qu’elles avaient vu durant toutes ces années, défiler dans leurs tourbillons sournois. Avançant d’un pas, il sentit son impatience grandir, il voulait s’y promener, s’y perdre, puis revenir. Peut-être parce qu’il ne s’y était jamais aventuré si tard et que la lumière du jour, déclinant à l’horizon accentuait leur mystère. Soudain excité par cette découverte, il se tourna vers Lucian afin de lui murmurer. « Vous me voyez navré de contrecarrer ainsi vos plans, mais j’ai bien envie de me balader dans le labyrinthe moi aussi. » Après tout, si il pouvait s’offrir une petite promenade intrépide tout en imposant sa présence au serpentard, ça n’en était que plus agréable. Néanmoins, à présent qu’il n’était plus caché comme il l’avait prévu, Lucian pouvait encore se défiler. Cette pensée assombrit l’engouement de Zeidan qui s’empressa de trouver un plan de rechange avant que la soirée ne prenne une tournure inattendue. Un sourire malicieux se peignit alors sur ses lèvres tandis que ses pupilles se parèrent d’une lueur de défi. « A moins que vous n’ayez changé d’avis et que vous ayez soudain peur de m’accompagner. » Voilà, la perche était tendue et le jeune homme ne pouvait pas la refuser sans passer pour un peureux. A vrai dire, même un première année n’aurait pas osé refuser un tel jeu sous peine d’être la risée de son camarade jusqu’à la fin de sa scolarité. Du moins, le serdaigle ne voyait pas les choses autrement. Satisfait, il pénétra dans le labyrinthe, s’avançant lentement dans la première allée bordée de haies afin de laisser le temps à Lucian de le rejoindre.


HS - T'en fais pas, regarde, je ne fais pas mieux niveau retard éè Désolée pour ce post plein de blabla, je me suis emballée comme d'hab, j'espère que ça ira quand même <3
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Lucian M. Varlaam

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MessageSujet: Re: Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling. [ FEAT : Zei d'amour ]   Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling.  [ FEAT : Zei d'amour ] EmptyDim 12 Sep - 1:20

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Et comme prévu, la silhouette d'un garçon sortit des buissons à pas lents. Il faisait très tard, il était donc encore impossible d'apercevoir le visage de quiconque mais, le vil serpent avait murmuré que la personne qui le suivait depuis un long moment n'était pas, pour une fois, une femme mais, un homme portant le blason bleu et bronze. Cela ne pouvait qu'être qu'une seule personne : Zeidan. C'était donc ainsi que Lucian savait déjà l'identité de cette silhouette sombre. Le marquis essayait de montrer le plus possible son arrogance par sa posture et l'expression de son visage mais, au fond, les sentiments du serpentard étaient toute autre. En effet, Lucian ressentait une étrange attirance envers le serdaigle. Une attirance malsaine aux yeux du jeune homme. Comment pouvait-il être attiré par un homme ? Surtout un homme tel que lui. Il avait donc décidé qu'il ne montrerait aucun signe d'affection envers Zeidan. Si son père apprenait cet écart, Lucian en souffrirait et par la même occasion, Zeidan en pâtirait aussi.

Le serdaigle se rapprocha de plus en plus du serpentard, Lucian put enfin voir le visage du jeune homme. Il affichait le même sourire que lui : Arrogant et sûr de lui. Son sourire a lui était-il réel ou était-il aussi pur comédie comme faisait Lucian ? Le serpentard n'en avait strictement aucune idée mais, il n'était pas lieu de se poser ces questions idiotes. Il était temps de faire face aux attaques de l'ennemi. Car, oui, Lucian savait très bien que Zeidan n'allait pas le laisser en paix... Que le jeu commence, pensa au fond de lui le serpentard. Zeidan s'arrêta à une distance raisonnable au plus grand soulagement de notre amis le serpentard.

ZEIDAN « ▬ Eh bien Lucian, vous comptiez vous aventurer seul dans le labyrinthe ? »

Si on ne connait pas ce qui lie les deux hommes, cette phrase aurait pu être banal mais, pour Lucian, qui connait pour le mieux leur relation, ou du moins un peu, cette phrase n'était pas banal. Au contraire, elle confirmait que le marquis Varlaam ne passerait pas une nuit de tranquillité à ressasser son passé douloureux en compagnie de son père. Tant pis, se dit-il. Cela est peut-être mieux enfin de compte. Serte, ce soir il devra retenir ses envies incompréhensibles et malsaines envers Zeidan mais, pour une nuit, pour une fois, il ne penserait pas à ce qu'il est devenu et à cause de qui.

Lucian ne prit donc pas la peine de répondre à une question dont son interlocuteur connaissait déjà la réponse, et afficha un sourire narquois. Mais, le serdaigle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin, en effet il s'avança de quelques pas pour se rapprocher de plus en plus de l'héritier Varlaam, enlevant par la même occasion une distance convenable et le sourire si sûr de Lucian. L'homme portant le blason vert et argent se sentait soudainement mal à l'aise, il regardait toujours droit dans les yeux Zeidan pour ne pas se sentir inférieur face à lui mais, il avait une envie irrésistible de s'enfuir en courant. Fuir son regard, et fuir ses cruels envies...

ZEIDAN « ▬ Vous me voyez navré de contrecarrer ainsi vos plans, mais j’ai bien envie de me balader dans le labyrinthe moi aussi. »

Et bah voyons, navré ? Foutaises ! se disait un Lucian qui se retenait d'exploser. Lucian trouvait le jeune homme incroyablement sadique de jouer ainsi. Mais, comme à son habitude, aucune expressions n'arborait le visage du serpentard. Avec le temps, et "grâce" aux conseils de son père, Lucian avait apprit à tout garder pour lui et de ne jamais montrer ce qu'il ressentait.

Lucian se mit soudainement à chercher une issue de secours. Il ne devait pas rester avec cet homme. Car, le serpentard sentait que sinon, Zeidan arriverait à le percer à jours. Et là il aurait gagner définitivement la guerre. Non, un Varlaam ne peut se permettre de perdre. Tel était la devise de son père.

ZEIDAN « ▬ A moins que vous n’ayez changé d’avis et que vous ayez soudain peur de m’accompagner. »

L'espoir d'une issue de secours venait de s'envoler. En effet, Lucian détestait fuir ou être rabaisser de quelque façon que se soit. Il était donc évident qu'il n'allait pas partir mais, plutôt aller tout droit dans la gueule du loup. Il vit que Zeidan partit en direction du labyrinthe. Lucian faisait toujours dos au garçon, pour reprendre le contrôle. Il partit alors lui aussi en direction de l'entrée du labyrinthe pour rejoindre Zeidan.

Lucian se rapprocha alors de Zeidan, rapprochant son visage près du sien. Ce geste était serte dangereux pour Lucian mais, c'était aussi un bon moyens pour montrer à Zeidan qu'il ne provoquait aucun trouble au sein de l'esprit du serpentard. Il afficha alors un sourire et plongea son regard dans celui du serdaigle.

LUCIAN « ▬ Ça sera avec le plus grand plaisir... »

Il se recula d'un coup pour ne pas faire durer le moment et commença à s'enfoncer dans les profondeurs du labyrinthe. Il s'arrêta et se retourna pour faire face au serdaigle et lui dit d'une voix provocante :

LUCIAN « ▬ M'enfin, si vous arrivez à me suivre... »

Lucian prit alors un air un peu plus sérieux mais, toute en gardant son sourire :

LUCIAN « ▬ Car si vous vous perdez, je n'irai pas vous cherchez, et vous resterez ici, peut-être pour toujours. »

Lucian émit un petit rire. Puis, attendit que le serdaigle le rejoigne.
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MessageSujet: Re: Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling. [ FEAT : Zei d'amour ]   Run. Run little sheep. I'm the wolf, darling.  [ FEAT : Zei d'amour ] Empty

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