A l'ombre de deux peupliers... [Thomas]

Le soleil attire tout animal normalement constitué hors de sa cachette. Il agit comme un aimant sur les esprits. Les plus herbivores ont gravé "soleil = fleurs meilleures" et les plus carnivores optent plutôt pour un rapport "soleil = plus de proies". L'animal va au plus simple et entrent dans sa mémoire les faits attenant à sa survie, nourriture en première ligne, car c'est ainsi qu'il vit. Mais il existe un animal pour qui la survie est devenue de bien moindre intérêt : l'être humain. Il n'a pas à chasser pour obtenir de la nourriture : un simple morceau de papier ou de métal lui permet d'en avoir autant qu'il le désire. Il n'a plus de prédateurs et réduit les autres espèces animales en esclaves qui finissent sous formes diverses et variées dans leurs assiettes. Il se croit maître du monde, pouvant tout contrôler alors que sa planète lui échappe. Il fait du bruit. Il détruit la nature. Et pourtant, dans l'immense parc de l'école de magie de Poudlard, le temps semble s'être arrêté. Seuls les bruits de conversations, de rires et d'animaux viennent rompre le silence religieux de la nature, emportés au loin par la brise légère du vent.

Cette même brise qui jouait quelques minutes et mètres auparavant dans les branches de deux majestueux peupliers et faisant s'envoler les premières feuilles mortes de l'automne. C'est sous ces majestueuses branches qu'Aelyn projettait de se détendre en lisant le livre qu'elle venait d'emprunter à la bibliothèque et relatant les exploits d'un héros grec mort depuis longtemps. Un certain Ulysse. Un très vieux bouquin de la littérature intrenationale. La bibliothéquaire commencant à connaître ses goûts le lui avait mit de côté pour savoir si ca l'intéressait. Et elle avait bien évidement sauté sur l'occasion de s'entraîner un peu. Elle finirait par rouiller sinon... Et c'est donc le livre, ou plutôt le pavé, sous le bras qu'elle avanca joyeusement vers le lieu le plus approprié à sa lecture selon son avis. Elle salua au passage quelques unes de ses connaissances avec légèreté. Elle était de bonne humeur aujourd'hui et tout annoncait la journée comme aussi radieuse que le soleil ! Alors pourquoi être maussade en une si belle journée alors que d'ici quelques semaines il serait impossible de sortir à cause des trombes d'eau se déversant en provenance directe des nuages ?

Malheureusement, elle n'avait pas prit en compte le fait qu'elle ne soit pas la seule à vouloir profiter du soleil en flemmardant dans le parc. Elle passa auprès de nombreux groupes d'étudiants discutant alègrement des derniers ragots, d'autres réviser ensemble pour un probable contrôle dans telle ou telle matière et certains ayant choisi la même occupation qu'elle : s'installer tranquillement et lire. Changeant le livre de bras, elle apperçut enfin les deux peupliers tant attendus. A son grand bonheur, personne ne semblait s'y être installé. Elle hâta le pas afin de pouvoir jouir du privilège d'un moment de solitude littéraire. Mais le tronc était suffisamment épais pour avoir cacher la présence d'un jeune homme de Gryffondor assis sur le banc qu'Aelyn convoitait. Après à peine quelques secondes d'hésitation, elle continua à s'avancer jusqu'à être en vue du Gryffondor.

"Bonjour mister. Veuillez m'excuser, cette place est-elle réservée ou puis-je m'y asseoir ?"

Certes son charisme l'amusait beaucoup, mais Thomas aimait aussi avoir un peu de temps pour lui, un moment où il est seul et où il peut profiter du beau temps : du soleil brillant haut dans le ciel avec le vent pour venir nous rafraîchir ainsi que le beau parc anglais de Poudlard et ses fontaines par-ci par là, un endroit idéal pour venir se ressourcer ... avec peu de monde aux alentours, où on ne viendra pas vous faire la bise toutes les cinq secondes.

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THOMAS << Euh les gars, je suis désolé mais je commence à avoir mal de tête ici ... Je vais au parc, donc si vous me cherchez, vous savez où me trouver >>

Thomas quitta donc ses amis, loin des longs couloirs de Poudlard, loin du monde, pour venir s'installer sur un banc caché par un arbre, l'endroit est parfait, enfin presque ... Des jeunes Gryffondor étaient en train de parler de Thomas qui ne fit semblant de rien pour ne pas attirer leur curiosité à venir blablater avec lui, non ... Comme si ses maux de tête ne faisaient pas assez mal ... Il fit donc comme si de rien n'était, sortit ses bouquins, et fouilla dans son sac si il ne restait pas des médicaments pour ses maux de tête mais malheureusement rien d'autre à part ses lunnettes de lecture, une lettre qu'une fille lui a faite et des livres ne s'y trouvait ... Il prit donc la lettre qu'il n'avait pas encore lue et put donc jetter un oeil aux premières lignes avant qu'on ne vienne le déranger :

AELYN << Bonjour, mister. Veuillez m'excuser, cette place est-elle réservée ou puis-je m'y asseoir ? >>

Thomas jetta un oeil à sa gauche afin de voir la place tant attendue par la jeune femme, avant de se retourner vers elle avec son léger sourire charmeur qu'il a l'habitude de faire.

THOMAS << Je vous en prie, asseyez-vous donc. Vous vous appelez ? >>

Cette jeune fille, Thomas ne l'avait jamais vue auparavant, elle devait probablement être plus jeune que le Gryffondor ... Et même si Thomas n'avait pas trop la forme en ce moment et qu'il préférait être seul un instant, en aucun cas il remballait les gens, il n'aime pas montrer ses sentiments et si le fait de parler avec cette inconnue pourrait faire augmenter sa popularité et son image, il le fait sans hésiter ... Thomas reste avant tout quelqu’un de très sociale et il aime apprendre à connaître des gens nouveaux. Avant que la jeune femme ne reprenne la parole, il prit donc soin de ranger la lettre dans son sac à dos afin de paraître plus ouvert et montrer qu’il s’intéresse malgré tout à elle.

THOMAS << Moi c’est Thomas, enchanté de vous connaître … >>

» Thomas J. Hamilton
» Tout est une question de charisme __ Thomas
» Thomas au monde magique de Mickey xD
» Assez de ces séries princières stupides. ♠ Thomas.